Thème by Adriel ~ All the pictures used are from : Renders Graphiques and Zerochan.
 
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 Adriel Connor

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MessageSujet: Adriel Connor   Adriel Connor Icon_minitimeDim 18 Nov - 7:17

Adriel Connor
Marquis
Adriel Connor

Messages : 40
Réputation : 54
Date d'inscription : 12/08/2012

Feuille de personnage
Famille et pouvoir: Félidé / Téléportation
Gang: Lilith
Niveau: Accompli

Adriel Connor Empty



ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ Informations personnelles ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ



    _| Nom :
    Connor
    _| Prénom :
    Adriel
    _| Âge : (entre 15 et 35 ans)
    22 ans
    _| Sexe :
    Masculin
    _| Race, pouvoirs et niveau :
    Félidé / Téléportation / Accompli
    Spoiler:




ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ Caractéristiques ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ




    _| Quel genre de personne êtes vous ?(caractère; minimum 8 lignes) :
    Vous pouvez me rencontrer de deux manières différentes, je peux vous exposer deux caractères profondément opposés. Cela dépend des vêtements que je porte, et donc en générale du lieu dans lequel je suis. Si je suis bien habillé, alors il fait surement jour, et je suis surement dans les belles parties de la ville ou à l'université. Dans ce cas là, vous pourrez voir en moi une personne timide, pas vraiment sociable, mais agréable. Quelqu'un de droit dans ses bottes, qui aime la solitude mais qui n'ose pas dire non à une conversation. Quel beau rôle n'est-ce pas? Le petit premier de classe parfait, ce que c'est amusant de jouer à ça. Je ne suis pas ainsi, je ne le serais surement jamais, et bien que je n'ai pas réellement besoin de cacher mon identité à la police ça me fait rire de jouer la double personnalité. A force, je pense que j'ai réellement clivé mon esprit en deux. Quand je change de vêtements, je change de personnalité sans réellement m'en rendre compte, c'est devenu une habitude si forte que je ne sais plus faire autrement.
    Ma manière d'être ne changera pas en fonction de qui vous êtes, je garderais sans cesse mon rôle, même si vous connaissez mon autre moi. Cela à tendance à énerver pas mal de personnes, et plus ils s'énervent, plus je ris. Vous devriez essayer, c'est distrayant à ne plus en pouvoir!
    Si vous me croisez lorsque je suis en vêtements de gangs, vous n'aurez pas droit au même spectacle. Je parle, sans cesse, je ris, je suis ouvert, tout en étant froid. Mes yeux rappellent aux gens qu'ils ne pourront jamais devenir des proches, mais mes paroles susurrent des mots d'amitié. Oui, voilà le genre de personne que je suis réellement, un coeur de glace enrobé par une façade chaleureuse.
    Quoi qu'il en soit, je me met rarement en colère et j'évite en générale d'avoir à me battre. Je ne suis pas doué pour le combat, cela se voit avec aisance.

    _| Quelles sont vos principales caractéristiques physiques ? (minimum 8 lignes) :
    Lorsque je suis habillé pour la vie de toute les jours, j'ai un style assez passe partout. Si l'on oublie la mèche rouge qui trône sur le haut de mon crâne, en réalité je suis presque invisible. Jeans, chemise ouverte sur un t-shirt, toujours écouteurs aux oreilles, avec des lunettes sur le nez, j'ai l'air de tout sauf d'un des créateurs de la déchéance de cette ville. Déchéance que j'apprécie et que je chéri plus que tout, mais qui n'en reste pas moins une chute. C'est la journée que j'ai l'air le plus angélique, avec mes cheveux blonds attachés et mes grands yeux bleus, on me donnerait le bon Dieu sans confession.
    Lorsque je prévois d'aller dans les mauvaises rues, de prendre le rôle de chef de gang, je laisse tomber ces airs d'enfant tout droit venu du paradis. Je détache mes cheveux asymétriques, et jette mes lunettes pour mettre des lentilles teintées de rouge. Je remets mes multiples piercings, transformant mon oreille en véritable bijouterie. J'abandonne les vêtements passe partout, préférant un style plus punk, grunch ou encore 'gothique'. Enfin, des vêtements troués, des chaines, du rouge et du noir partout, un peu l'opposé de ce que je montre en journée pour faire plus simple. Je recouvre le tout d'une veste en cuir, beaucoup trop grande pour moi, que je porte en hiver comme en été.
    Quand je suis habillé comme ça, j'ai parfois l'air un rien ridicule. Pourquoi? Je ne fais pas vraiment peur, je suis trop fin et surtout trop petit pour cela. Seule ma réputation que j'ai fait comprendre aux nouveaux venus qu'ils doivent se méfier, et mes actes petit à petit leur confirme qu'ils ont eut raison.
    Spoiler:





ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ Survie ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ




    _| Souhaitez vous rejoindre un gang/la police? Si oui, lequel?
    Lilith

    _| Pourquoi choisir ce gang ?
    J'en suis le fondateur?

    _| Qu'espérez-vous apporter à ce gang ?
    Le créer?





ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ Biographie ӿ̸Ӿ̸Ӿ̸ӿ



    «Tic tac, tic tac, tic tac»


    J'ouvre les yeux, sans avoir réussi depuis ces heures couché à trouver le sommeil. Quelle heure peut-il bien être? Combien de temps ais-je passé ainsi, épuisé, sans réussir à dormir? Je ne saurais le dire, et ma migraine me persuade de ne pas saisir mon portable pour regarder l'heure. La lumière me tuerais. Je pose mes mains à coté de mon corps et m'assied lentement, serrant les dents. J'ai l'impression que mon crâne va exploser. Bon sang, mais quand cette horloge cessera-t-elle de bruit?! Mes pieds se posent lourdement sur le sol, il ne sert à rien de rester là, je sais que le sommeil à décidé de ne pas venir ce soir. Il me faut quelques minutes pour me lever, tiraillé par cette douleur atroce qui écrase mon crâne.
    Le silence est présent partout, je n'entends que ma respiration... Ma respiration et cette ignoble horloge. Je n'aurais jamais du l'acheter, j'aurais du réaliser que le manque de meubles favorisaient la propagation de son ignoble "tic tac" incessant. Je laisse échapper un long soupire, enfin sur mes deux pieds, et saisit la batte toujours posée à coté de mon lit. Son métal est froid, et je me rend subitement compte qu'il ne doit pas faire bien plus que 4 degré. J'aurais sans doute du allumer le radiateur... J’entreprends des fouilles dans mon armoire pour trouver un pull, et une fois enfilé je laisse mes pas me porter doucement vers le salon.
    Dehors, c'est la pleine lune. Je peux le voir aux couleurs du couloir, la lumière blanche l'envahit complètement, j'ai l'impression d'être dans un rêve. C'est tellement doux, digne des plus beaux tableaux. Mais je n'ai pas le loisir de me laisser aller dans ce paradis naturel, le martellement de l'horloge ne cesse de détruire mon cerveau. Au moins il semble n'y avoir personne d'autre que moi... Enfin, j'aurais presque voulu croiser un fantôme, dire d'être moins seul dans ma douleur et mon insomnie. L'époque où les ronflements m'empêchaient de fermer l'oeil me manquaient presque. Mais cette époque était révolue maintenant, c'était terminé.
    Je pousse la porte du salon, après quelques minutes de marches dans ces énormes pièces, et envoie le bout de ma batte détruire la source de ma migraine. Combien m'avait-elle couté encore? De toute manière il est trop tard pour penser à cela... Maintenant qu'elle est en morceau, sur le sol, ne laissant qu'un morceau de bois sur le mur, ainsi qu'un énorme coup. Il faudra que je demande à quelqu'un de s'occuper de ça demain....

    Je laisse la batte sur le sol, à coté de mon crime, et entreprend d'aller me laver. L'eau chaude me calmera peut-être, avec de la chance. Je me laisse à nouveau baigner par la lumière de la lune, et arrive enfin à ma destination. Je retire mes vieux vêtements, me servant maintenant de pyjama, ainsi que le pull que j'avais enfilé quelques minutes plus tôt. Un frisson parcourt mon corps, bon sang ce qu'il fait froid! Je ne réussi pas à retenir un juron, m'insultant de ne pas avoir allumé ce satané chauffage la veille.
    Je tourne le robinet, sans allumer la lumière, mes yeux se sont déjà habitués à l'obscurité de la pièce. Bientôt mon enfer va commencer. Je regarde le liquide s'écouler avec un certain dégoût. Dire que j'aimais tellement cela avant, quand j'étais enfant... Je ferme les yeux, doucement, laissant le bruit me plonger dans mes souvenirs.




    «- Où est-ce que ton bâtard d'enfant a-t-il encore pu aller pour être dans un tel état?!»

    Ah, cette femme, elle était belle en fait. Avec le recul je me rends compte que mon père avaient eut bon goût, ce qui me rendais encore plus incapable de comprendre pourquoi il s'était senti obligé de me faire venir au monde. Ses longs cheveux d'ambre s'agitaient dans tout les sens, alors qu'elle hurlait après une domestique. J'avais envie de lui dire que j'étais capable de le faire seul, mais avec un peu de chance ce serait Jolly qui viendrait. Jolly... La seule qui m'avait aidée. Avant de me lier d'amitié avec cette brute de canidé, c'était elle qui m'écoutait. Je ne l'aimais pas, ce n'était pas elle que je voulais, je voulais juste pouvoir parler, encore et encore. Je ne me souviens qu'à peine de ce à quoi elle ressemblait, au final je n'avais jamais fait attention à elle.
    Mes prières furent exaucées, et elle entra doucement dans la pièce, s'inclinant devant ma belle-mère dont les yeux émeraudes me fusillèrent une dernière fois. Je retirais mes vêtements bons marchés rempli de boue, et me laissait glisser dans le bain que Jolly avait commencé à me faire couler. Elle prit son tabouret et vint se poser à mes cotés, un léger sourire sur les lèvres.

    «- Alors, qu'est-ce que tu as fait cette fois?
    - Je me suis battu à l'école... Ils ont dit que je n'étais qu'un bourgeois, et ils m'ont frappés. J'ai essayé de leur faire mal, mais ils sont tous plus grands que moi en classe...
    - Un jour tu trouvera quelqu'un qui prendra ta défense, tu sais. Peut-être même une personne qui sera capable de t'offrir une famille.
    - Une famille? Je n'en ais pas déjà une?
    - Une qui t'aime, je voulais dire...»

    Je n'avais pas comprit ce qu'elle voulait dire, mais maintenant que j'ai rencontré cette personne, tout est limpide. Oui ne famille... Je n'en avais jamais eut. Même avant de devoir aller vivre chez mon père, je n'en avais jamais eut... Bâtard d'un bourgeois, j'avais toujours vécu chez ma mère, pour que la honte que j'incarnais soit cachée aux yeux des médias. Elle ne m'avait jamais aimée, elle me détestait même. J'étais l'incarnation de son péché, la preuve qu'il ne viendrait jamais vivre à ses cotés. J'étais son démon, je lui montrait sa bêtise, son amant, tout ce qu'elle voulait voir disparaître de sa vie.
    A sa mort, après qu'elle se soit tirée une balle dans la tête, mon père n'avait pas eut le choix de me recueillir....

    «- Tu crois qu'un jour papa me laissera manger avec lui?
    - Tu sais bien les règles... Tu dois vivre avec nous, les domestiques, tu n'a pas le droit d'aller près d'eux.
    - Pourquoi? Je n'ai rien fait de mal...
    - Tu es né. Tu es un bâtard, ils ne t'acceptent pas parmi eux pour ça.
    - Je ne comprends pas.
    - C'est peut-être mieux ainsi, Adriel.»

    Elle était toujours tellement douce avec moi... Elle se mit à me frotter le dos doucement, alors qu'un fois de plus je pleurais. Je voulais tellement pouvoir une fois, ne serais-ce qu'une seule fois, manger dans le grand salon. Avoir droit aux couverts d'argent, poser mes lèvres sur du cristal. J'enviais le luxe que je ne pouvais qu'observer en silence, sans pouvoir jamais le toucher. Je ne voulais pas tellement être avec mon père, où avec mes frères et soeurs, je voulais seulement me sentir riche, pour une fois toucher à ce qu'on me reprochais à l'école. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais à subir les remarques et la jalousie des autres à l'école, alors que je n'avais même pas droit à ce que l'on me reprochais d'avoir...




    Une grimace déforme mon visage alors que mon pied entre dans l'eau. Depuis le pacte, je ne supportais plus le contact de ce liquide, si bien que là, maintenant, j'ai juste envie de partir en courant. Mais s'il y a bien une chose que j'aime moins que l'eau, c'est la puanteur. Chaque jour c'était la même chose, je me forçais à accepter d'entrer tout entier là-dedans. C'était mon fardeau de félidé.
    Une fois le corps complètement recouvert d'eau, je laisse mon corps glisser, tentant de le vider de toute énergie. Il faut que je reste, il faut que je prenne sur moi. Ma tête s'enfonce un peu, jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer.




    «- Sale gosse de bourgeois! Donne nous de l'argent, nous aussi on veut pouvoir vivre comme toi!»

    Nous vous ne le voulez pas, parce que vous ne savez pas... C'était la pensée qui me traversait l'esprit alors qu'ils m'encerclaient, une fois de plus. Un petit sourire blasé détendit mon visage, je m'étais habitué à ça. Je n'avais même plus mal lorsqu'ils frappaient, je subissais sans dire un mot, sans crier, sans pleurer, sans broncher. Plus je leur montrait que je n'avais pas mal, et plus ils frappaient fort, jusqu'à ce qu'ils soient fatigués de frapper. Je n'avais peut-être pas la force de me défendre, ni l'agilité suffisante pour fuir ce groupe entier, mais au moins j'avais l'endurance.
    Cela dit quelque chose vint bouleverser les habitudes ce jours là. Du haut de mes 12 ans, je n'en revenais pas. Je me souviens à quel point ce moment fut particulier pour moi, comme si je vivais un rêve, comme ce soit lorsque la lumière de la lune m'avait prise dans ses bras. Il ne m'avait jamais parlé, je me disais même qu'il ne m'avait jamais remarqué, de toute manière je ne l'aimais pas. Ce type, Samuël, c'était la coqueluche des brutes de l'école. Il faisait partie des grands, il avait déjà 15 ans. Pourtant, c'était bien ses poings qui tabassaient mes bourreaux. Il les frappa, encore et encore, jusqu'à ce qu'ils partent en courant s'ils en étaient encore capable.
    Cette main qu'il me tendit alors, je ne me rendis pas vite compte que l'importance qu'elle pourrait prendre dans ma vie. je l'avais prise, comme j'aurais attrapé une branche morte pour me relever. Mais il changea ma vie.
    Nous devinrent proche, sans que je ne m'en rende compte. Je pris l'habitude de l'accompagner partout, de l'observer dans ses conneries, et de commencer à les reproduire. Je devint instable, et mes parents finirent par perdre toute autorité sur moi. Même Jolly finit par ne plus exister, je ne lui parlais plus, je ne demandais plus à la voir, je ne la laissais plus m'aider pour rien. Il avait remplacé tout ce que j'avais eut, avec une vitesse improbable. Je ne l'aimais pas, tout en l'aimant. Il était le genre de personne que je ne supportais pas, trop bagarreur, trop physique, et son intelligence me donnaient pourtant envie de le connaître encore plus. Un génie, rien d'autre qu'un génie. Que ce soit du combat, de la musique, ou encore parce qu'il était nettement plus intelligent que la moyenne.




    Ma tête sort de l'eau violemment, et je me dépêche de me savonner. Je me rince vite, et sort de cet enfer de chaleur à toute allure, si bien que je manque de tomber au sol. Je saisi l'essuie posé négligemment sur le bord de l'évier et m'empresse de virer tout cet H2O de mon corps. Quelle horreur, d'avoir à subir cela. J'avais encore ce souvenir du bien être que me procurait le bain autrefois, cela rendait tout plus difficile encore. Le prix à payer pour être fort est lourds, mais en tant que félidé je ne m'en sortait pas si mal finalement...
    Je pose ma main sur mon épaule, caressant un moment mon omoplate. Je ne le vois pas, mais je le sens, ce tatouage. Un symbole étrange, dans lequel la plupart des humains ne sont capables de voir qu'une tête d'animal, d'un coté canidé, d'un coté félidé. Un sourire étire mes lèvres, teintant mon visage d'une tristesse profonde.




    «- Finit les petits délits! On va voir plus grand, Adriel!
    - Qu'est-ce que tu raconte Sam'? Tu veux braquer une banque ou quoi?
    - Ah ah ah! Pauvre idiot! Réfléchit, je suis sur que tu pourra trouver ce à quoi je pense.»

    Je l'observais, sceptique, poser devant nous des pièces d'échec. Il les posait de manière distraite, sans ordre, j'avais presque envie de le tuer pour ça. Qu'est-ce que je détestais sa manie de tout laisser en bordel ainsi, sans aucune cohérence. Ce type, un vrai vortex d’entropie... Il se mit alors à les aligner, je pensais dans un premier temps que c'était pour me faire plaisir, avant de comprendre. Un génie, rien d'autre qu'un génie! Je relevais la tête vers lui, observant son sourire fière. Il avait de quoi l'être, mais c'était le genre de chose que je ne lui avouerais jamais. Je m'enfonçais dans le siège du bar, poussant un léger soupire. Vraiment lui...

    «- Une bande organisée?
    - T'vois quand tu veux!
    - Arrête de manger tes mots, ça me rend fou...
    - Pourquoi j'continue tu crois?»

    Il se mit à rire, moi j'avais envie de l'étrangler. Sa présence me détendait, mais me rendait dingue en même temps. Cela faisait déjà 4 ans qu'on se connaissait, le temps passait tellement vite... Il m'exposa ses idées, je les renforçais avec les miennes, et finalement le premier gang de la ville vu le jour, sous nos ordres. Son idée était parfaite, et tout aurait pu rester parfait, si ce jour n'était pas arrivé... Si seulement...




    Je remet mes vêtements, et retourne à ma chambre. Mon doigt enfonce le bouton de ma tour, alors que je saisis de l'autre main mon plaid. Je m'assied lourdement, m'entourant de ce qui serait mon seul apport de chaleur de la soirée. Je ne peux m'empêcher de plisser les yeux, aveuglé par la lumière de l'écran, ma tête me rappelle que je souffre encore de ma migraine. Après quelques clique, j'arrive sur le meilleur lieux sur lequel passer ses nuits d'insomnies : @Yuutopia.

    x : Vous trouvez pas que le chef de Lilith fait trop bourgeois pour son rôle? J'veux dire... Ca colle pas avec un truc de gang son allure et ses mimiques!
    y : Raconte pas ce genre de conneries sur le channel principal, idiot! T'veux qu'ils viennent tout te prendre? Tu sais que ça coute cher un affront dans ce genre?!
    x : Qu'ils viennent, j'suis protégé moi.
    y : Ils peuvent retrouver ton numéro de compte en quelques minutes y parait, et tout part. Y te restera plus rien si ils te grillent! Une chance qu'on soit pas nombreux...
    z : Au fait, vous avez remarqué qu'ils se cachent pas trop, les chefs de Lilith et Lihal? On dirait qu'ils ont pas peur d'la police...
    x : Paraît qu'ils y ont déjà eut affaire, quoi qu'ils arrivent la plupart des agents les connaissent.
    y : Ouais, faut t'mettre à jour. On sait pas trop c'qui s'est passé, mais ils ont eut plusieurs soucis avec ThePolice. Ils s'en sont sortit visiblement.
    z : Sortit de quoi?
    x : Va savoir...
    y : Et va savoir comment...

    Je laisse un rire m'échapper alors qu'ils s'excitent ainsi sur des choses que je connais si bien. Je sais que la soirée sera bonne, et ma migraine évanouie comme par magie. Ah, ces idiots, ce sont mes préférés. Quelques petites phrases, même parfois un simple mot et ils sont partit pour la soirée. Lilith... Après m'être tiré du pétrin dans lequel on s'était fourré avec Sam', j'avais tout simplement choisir de recommencer, seul. Lilith, mon bébé, mon enfant, créatrice d'argent. C'est grâce à elle que j'avais eut la joie d'entendre ma respiration raisonner dans l'appartement, sans interférence quelconque. Oui, elle m'avait déjà apportée beaucoup d'argent, et cet appartement je me l'étais offert ainsi. Elle m'avait surtout affranchit de mon père...

    m : Ah, vous êtes nouveaux en ville ou quoi? Vous savez pas que l'influence de Lilith et Lihal s'étend au delà des autres gangs?
    x : Hein? Comment ça?
    m : Ils sont la depuis tellement longtemps qu'ils ont un réseaux de relation plus grand que celui de certains ministres.
    y : Comment tu sais ça toi?
    m : J'suis là depuis longtemps, j'ai vu les choses changer et leur influence grandir. Puis je me renseigne souvent sur les rumeurs, faudrait que vous alliez faire un tour sur @forum, y aura peut-être ce que vous voulez.
    s : Lihal aura toujours un avantage sur Lilith quoi qu'il arrive : la force physique.
    m : Et Lilith aura toujours plus d'argent en poche que ces brutes...
    z : Moi j'pense qu'il y en a pas un meilleur que l'autre, c'est quand même que des groupes de malfaiteurs organisés, sont surement drogués à tout ce qui existe
    s : Surement ouais...

    Je ferme les yeux et rigole une nouvelle fois. Je sais qui tu es, je sais que tu es là. Ah, Samuël... Mon meilleur ennemi. La guerre entre nos gangs n'aura jamais de fin, alors qu'elle n'a même jamais eut de réel début. C'est une guerre entre nous, sans les autres, la guerre des chefs. Quel délice de jouer à cela avec toi, de pouvoir à nouveau voir tes remarques. Je t'attends, Sam', un jour nous ne pourrons plus nous éviter, nous finiront forcément par nous croiser. J'attends, oui, avec une impatience infinie.

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Adriel Connor

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